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Qui tombe sous le charme du Terrier
de Boston lui voue pour toujours un amour indéfectible...
Le Terrier de Boston ensorcelle. L'attraction
est souvent fatale. Ses maîtres témoignent qu'après avoir vécu
avec ce gentleman américain, les autres races de chiens ne leur disent plus
rien. Le Terrier de Boston a donc des admirateurs qui lui sont fidèles souvent
de génération en génération.
Ce petit chien vient de Boston, dans l'état
du Massachusetts, et est le premier et l'un des rares chiens purement américains.
Au début du XXe siècle, il est en tête de liste des palmarès.
Sa popularité atteint son faîte en 1915, en 1920 et encore en 1930.
Il est le favori autant des bourgeois que des ouvriers. Jusqu'en 1960, il a été
parmi les races les plus prisées aux États-Unis et au Canada. Le Canada
l'officialise en 1888 et il est reconnu par le Club des Races des États-Unis
en 1893.
Le gentleman
Qui aurait cru que ce petit chien aux regards
langoureux a comme ancêtres de féroces combattants ? Il est issu de
croisements entre des " Bull Terrier " blanc et des Bouledogues anglais
utilisés alors dans les combats de chiens.
Ces
premiers croisements ont lieu en Angleterre et quelques spécimens sont envoyés
aux État-Unis. L'aïeul des Terriers de Boston s'appelle Judge. Arrivé
à Boston en 1865, il est solidement bâti, mais n'a pas la lourdeur
des Bouledogues. Il pèse 32 livres, est de couleur bringée et a un
collier blanc. En 1870, il est accouplé à Gyp, toute blanche. De ces
amours, naît Eph, plus petit, qui en 1877, devient le père de Tom et
Tobey. Ils sont les pilliers de la race. Reste à en affiner les caractéristiques
et à en façonner le tempérament. Avec la proscription des combats
de chiens, les Bostonnais le développent dans le but précis de créer
un chien de compagnie. Les éleveurs sélectionnent des chiens doux,
plus petits, aux oreilles dressées et dont les taches blanches sont symétriques.
Certains prétendent qu'un Bouledogue français a contribué à
son évolution et que c'est a lui que le Boston doit son élégance.
D'un poids de 45 livres à son origine, le Boston d'aujourd'hui ne pèse
pas plus de 25 livres. Son museau rond est devenu carré. Son cou large et
fort est maintenant courbé légèrement et porte gracieusement
sa tête. D'un batailleur de rue nommé " Tête ronde ",
le Boston s'est converti en gentleman.
Becs, becs et becs
Il n'est pas plus cajoleur que ce petit chien. Le Boston est un grand amoureux frileux.
Sa place préférée est donc " collé, collé,
collé " sur son maître, et ce, autant le jour que la nuit. Comme
il aime partager son lit, encore mieux vautré sous les couvertures, aussi
bien préciser que le Boston ronfle et que ce murmure rassurant devient vite
indispensable au sommeil paisible de son propriétaire. Ce chien en est un
d'intérieur.
Il aime marcher, préférablement lorsqu'il ne fait ni trop chaud, ni
trop froid. Vaut mieux également qu'il ne pleuve pas. Malgré qu'il
apprécie son confort, c'est un chien actif. Il est toujours prêt à
une partie de balle et fera preuve d'habilités acrobatiques insoupçonnées
pour
l'attraper en vol.
Au jardin ou à la plage, son côté Terrier remonte à la
surface. Il aime bien creuser, soit pour cacher ses trésors, soit tout simplement
pour se faire un trou dans lequel il fera la sieste au frais pendant les chaudes
après-midi d'été.
En général, le Boston adore les randonnées en auto. Il est
un agréable compagnon de voyage. Attention cependant, son museau court et
son palais long le prédisposent au coup de chaleur. Resté seul à
la maison, le Boston célèbre le retour de son maître avec enthousiasme,
souvent par des sauts vertigineux et d'extravagantes pirouettes. Il est un chien
enjoué, qui aime courir après tout ce qui bouge.
Le Terrier de Boston est très intelligent. Il apprend aussi rapidement les
bonnes manières que les mauvaises. Lorsque vient le temps de l'entraînement,
ses origines de Terrier expliquent qu'il aime faire les choses à sa manière.
Il
est un chien prudent et nerveux. Ce qui ne l'empêche pas d'être doué
pour la garde puisque ses aboiements sonnent l'alarme. Le Boston ne laisse aucune
intrusion passer inaperçue et prend son rôle de sentinelle très
au sérieux. Par ailleurs, emporté par sa curiosité, il accueillera
fébrilement le visiteur une fois qu'il sera entré dans la maison !
Irrésistible
Qui peut résister au regard noir et langoureux
du Boston ? Mais ces yeux irrésistibles peuvent aussi être source d'inquiétude.
Aucun museau long ne les protège. La vivacité de ce chien et son naturel
curieux comportent des risques pour ses grands yeux ronds.
Les accidents sont rares, mais tout propriétaire de Boston est à l'affût
d'objets contondants qui pourraient leur causer des blessures.
Il n'existe pas de Boston " miniature ". En fait, la race se divise en
trois classes qui sont définies selon le poids. Le Boston ne doit pas dépasser
onze kilos (25 livres) er pèse en moyenne sept kilos (15 livres).
Son poils lustré et court ne requiert pas d'entretien. Il prend un bain seulement
quand c'est nécessaire. Le Boston n'a pas de résistance au froid.
En hiver, il se met rapidement à trembler. Il doit être protégé.
Santé
D'origine génétique, les chiens de certaines lignées souffrent
de cataractes congénitales. L'éleveur ne devrait pas utiliser des
reproducteurs avec lesquels il a déjà rencontré ce problème
puisqu'il s'agit d'un gène récessif.
Plusieurs chiens de petites races, dont les Bostons, sont sujets à des glissements
de la rotule causés par une malformation du genou. Une fois que la rotule
a glissé, le chien marchera sur trois pattes en attendant
qu'elle se remette en place d'elle-même. Dans les cas plus graves, une chirurgie
est nécessaire. Cette condition n'est pas dangereuse, mais elle est douloureuse
et limite les activités du chien qui en est atteint. Sans être uen
maladie dite génétique, il s'agit d'un problème de structure
qui est déterminée par les parents.
Le nez plat du Boston peut entraîner des problèmes respiratoires et
il est particulièrement sensible à la chaleur.
À cause de la grosseur de sa tête, les naissances ont souvent lieu
par césarienne.
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